Ça dépend de votre structure. Si vous lancez une micro-entreprise avec peu de transactions, vous pouvez gérer seul les premières semaines. Mais dès que ça devient plus complexe, un comptable vous évite des erreurs coûteuses. On recommande d'en consulter un au moins pour la configuration initiale.

Les charges fixes ne bougent pas — loyer, assurances, salaires de base. Les variables fluctuent selon votre activité — matières premières, commissions, frais de transport. Cette distinction aide à anticiper vos besoins de trésorerie.

Minimum une fois par semaine pour la trésorerie. Regardez votre solde bancaire, les factures à payer, les encaissements attendus. Une vérification mensuelle complète avec tous les documents devient vite insuffisante quand l'activité augmente.

La règle simple : trois mois de charges fixes. Ça vous protège en cas de baisse d'activité ou de retards de paiement. Certains secteurs avec des cycles longs nécessitent plus — jusqu'à six mois parfois.

Relancez rapidement — dès J+8 après l'échéance. Beaucoup de retards viennent d'oublis simples. Si ça persiste, passez à la lettre recommandée puis envisagez la mise en demeure. Prévention : demandez des acomptes sur gros montants.

Pour un besoin ponctuel, oui. Mais si vous êtes constamment à découvert, c'est un signal d'alarme. Les taux sont élevés et ça devient vite un cercle vicieux. Mieux vaut revoir votre structure de coûts ou chercher un financement adapté.

En franchise de TVA, vous ne facturez pas de TVA mais ne récupérez rien non plus. Au régime réel, vous collectez la TVA pour l'État et récupérez celle de vos achats. Le choix dépend de vos investissements et de vos clients (B2B ou B2C).

Toutes celles nécessaires à votre activité — fournitures, loyer professionnel, déplacements justifiés, formation, outils informatiques. Gardez tous les justificatifs. Attention aux frais mixtes (perso/pro) qui nécessitent un prorata.

Ça dépend de votre statut. Les indépendants paient mensuellement ou trimestriellement selon leur choix à l'URSSAF. Première année : vous payez sur une base forfaitaire, puis sur vos revenus réels avec régularisation. Prévoyez cette charge dans votre budget.

Idéalement les deux. Les banques demandent souvent 30% d'apport minimum. Ça prouve votre engagement et limite votre endettement. Si l'apport manque, regardez du côté des aides régionales, du crowdfunding ou des prêts d'honneur sans garantie.

Pour du matériel coûteux qui se déprécie vite, le leasing préserve votre trésorerie. Vous payez mensuellement et pouvez déduire les loyers. Inconvénient : coût total plus élevé sur la durée. Comparez toujours le coût financier global avant de décider.

Quand vous avez validé votre concept et besoin de croissance rapide. Les investisseurs prennent des parts mais apportent aussi réseau et expertise. Attention à ne pas diluer trop tôt — gardez le contrôle de votre stratégie tant que possible.